Code du travail

Focus sur l’imposition des travailleurs autonomes

Si on vous laisse faire le choix entre travailler pour quelqu’un et travailler à votre compte, alors lequel choisirez-vous ? Pour des affaires qui marchent, vous êtes probablement parmi les travailleurs autonomes. Actuellement, de plus en plus de travailleurs souhaitent travailler seul, et cela, pour de nombreuses raisons. La flexibilité des horaires en est la première. En effet, quand on est travailleur autonome, on est libre de choisir les horaires qui nous conviennent. On est également libre de travailler n’importe où, même quand on est en pleine réunion de famille. Mais pour en savoir plus sur cette option qui intéresse la plupart d’entre nous, explorons ce qui en est de l’imposition des travailleurs autonomes.

Quel est le revenu net d’un travailleur autonome ?

Il n’y a rien de plus mieux que de travailler à son compte. Même si cela nécessite autant d’argent et de volonté au début, vous vous en sortez toujours à condition d’adopter une méthode de travail efficace. Normalement, chaque travailleur autonome gagne son propre salaire en fonction de son activité. Il peut gagner beaucoup ou peu, selon la manière dont il gère sa propre entreprise. Selon la loi établie, le travailleur autonome doit payer obligatoirement ses impôts (impôts personnels et impôt sur le revenu), et ses cotisations sociales, notamment à la fin de l’année fiscale. De ce fait, son revenu net est donc calculé et obtenu une fois qu’il a payé son impôt et ses cotisations. Pour cela, il y a plusieurs démarches à respecter et à réaliser. Si vous travaillez au Québec, faites appel à un conseiller fiscal à Montréal qui vous accompagnera dans les démarches nécessaires pour remplir vos obligations fiscales.

Conseil : au cas où vous souhaiteriez travailler à votre compte, pensez à calculer à l’avance votre taux d’imposition pour pouvoir estimer votre revenu net.

Quel est le taux d’imposition payé par le travailleur autonome au Québec ?

Généralement, le taux d’imposition d’un salarié n’est pas du tout le même que celui d’un travailleur autonome, qui doit payer beaucoup plus. Outre cela, le travailleur indépendant doit également régler ses cotisations sociales pour bénéficier de ses avantages sociaux et d’une épargne retraite. Au vu du montant d’imposition élevé, le travailleur autonome a droit à une déduction fiscale. Pour en bénéficier, il peut intégrer dans sa déclaration de revenus la déduction de toutes ses dépenses liées à son travail autonome.

Concernant les travailleurs autonomes au Québec, ils doivent payer leur impôt et leurs cotisations sociales auprès du Régime Québécois d’Assurance Parentale (ROAP) , auprès du Régime des Rentes du Québec (RRO), et aussi auprès du Régime d’Assurance Médicaments du Québec, notamment si le montant à payer est supérieur à 1 800 CAD. Pour la période en cours, l’impôt est exigible le 30 avril 2023, et la déclaration des revenus doit être déposée au plus tard le 15 juin 2023. D’après la déclaration de l’agence de gouvernement québécois chargé de la perception des impôts et des taxes, l’imposition par tranches de revenu imposables 2022 est établie comme suit :

  • 15 % pour les revenus jusqu’à 46 295 CAD ;
  • 20 % pour les revenus compris entre 46 295 et 92 580 CAD ;
  • 24 % pour les revenus compris entre 92 580 et 112 655 CAD ;
  • 25,75 % pour les revenus supérieurs à 112 665 CAD.

Il n’est pas toujours facile de travailler à son compte. En plus des activités à maîtriser, vous aurez également des impôts conséquents à payer. Bien que le montant de vos obligations fiscales soit plus élevé que celui d’un salarié, vous êtes en droit de bénéficier d’une déduction, ou même d’un remboursement de la part du gouvernement. Et même si vous êtes un travailleur autonome, vous avez aussi le droit d’engager un agent de sécurité ou un vigile pour sécuriser vos biens au sein de votre entreprise.