Construction

Quand réaliser des travaux de reprise en sous-œuvre ?

Quand réaliser des travaux de reprise en sous-œuvre ?

Les travaux de reprise en sous-œuvre consistent à renforcer les fondations existantes en assurant une nouvelle transmission de charges. En d’autres termes, il va falloir modifier ou remplacer les fondations sous une construction existante. Ces travaux permettent de garantir la stabilité et la durabilité de celle-ci et d’éviter d’éventuels dégâts comme l’effondrement de bâtiment. Ils sont difficiles et demandent beaucoup de vigilance. Quand et comment réaliser des travaux de reprise en sous-œuvre ? Les réponses dans cet article.

Dans quel cas a-t-on besoin de réaliser une reprise sous-œuvre ?

La reprise en sous-œuvre ou la consolidation des fondations est nécessaire en cas de :

  • insuffisance de la capacité portante des fondations ;
  • déformation des fondations par les mouvements du sol (tassements, affaissements), la sécheresse, une forte inondation et les intempéries ;
  • agrandissement du bâtiment (restructuration lourde, réhabilitation importante, modification des éléments porteurs) ;
  • réalisation d’une nouvelle construction dont les fondations se situeront à proximité des fondations existantes.

Comment réaliser une reprise sous-œuvre ?

Avant tout, sachez que la reprise en sous-œuvre est une opération délicate qui doit être exécutée avec précaution par un expert en la matière.

L’entreprise CHRETIENNEAU, située à quelques kilomètres du Golfe de Saint-Tropez et de Cannes dans les Alpes Maritimes, est spécialisée dans le domaine. L’équipe est en mesure de vous garantir des travaux de reprise en sous-œuvre de qualité, réalisés dans de bonnes conditions.

Pour plus d’informations sur ses prestations, contactez l’équipe.

Procédons maintenant aux étapes :

Les études :

    • Étude de sol pour décrire la coupe du terrain et définir le niveau de résistance pour chaque coupe. Elle est menée par un bureau d’études géotechniques ou l’entreprise de maçonnerie que vous avez choisie.
    • Étude de la structure du bâtiment afin d’éviter des erreurs de répartition des charges ;
    • Étude des fondations pour déterminer la constitution, la nature et l’état des fondations ;
    • Étude des paramètres environnementaux pour définir les types d’ouvrages environnant le futur chantier

Le gros travaux (2 choix) :

– augmentation de la surface d’appui

Il consiste à augmenter la largeur de la semelle de fondation (soit par des semelles filantes soit par des semelles isolées) en creusant de nouvelles fouilles en coulant du béton. Cette opération est privilégiée quand la détérioration des fondations est encore minime.

– report des charges en profondeur

Pour celui-ci, différentes techniques peuvent être entreprises selon la nature du terrain et la charge du bâtiment existant :

    • la traditionnelle qui consiste à creuser jusqu’à 3 m de profondeur sous les fondations existantes des espaces de 2 m de longueur sur largeur de 0,60 m. Après avoir coffré et ferraillé, on va ensuite couler le béton.
    • les micropieux qui consiste à grouper des pieux de faible section pour consolider le bâtiment ;
    • l’injection de résine qui consiste à forer des points d’injection et y introduire la résine à l’aide d’outils spécifiques ;
    • les puits blindés qui consistent à creuser et à bétonner des puits sous les fondations. Cette technique est recommandée lorsque les conditions d’accès sont difficiles.
    • le blindage des tranchées : ici, les fouilles sont réalisées de façon alternée et non linéaire avec une paroi de béton coulée dans la fouille blindée.

Quel coût pour la reprise en sous-œuvre ?

Les travaux de reprise en sous-œuvre sont chers à cause de la complexité et de la délicatesse de leur mise en œuvre. Les tarifs sont considérés en fonction :

  • du type de reprise en sous-œuvre,
  • de la nature du terrain et de son accès
  • des spécificités de la construction existante et à venir.

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